Agarics d’Oléron




Article paru dans le bulletin SMMA n°24-2006

Agarics d’Oléron

Par Guy Dupuy 12 rue Mendes France 17310 Saint Pierre d’Oléron

Le genre Agaricus si populaire chez les mycophages n’est certainement pas le plus attrayant ni le plus fédérateur pour les mycologues : à la SMMA elle même nous en connaissons certains (et parmi les meilleurs !!) qui détournent pudiquement le regard lorsqu’ils rencontrent l’un de ces carpophores aux rougissements ou jaunissements peu évidents, aux odeurs parfois peu marquées ou ambigües. L’uniformité des caractères macroscopiques peut évidemment expliquer ce relatif désintérêt et c’est bien regrettable car souvent l’étude microscopique permet d’arriver à un résultat satisfaisant... au fil des découvertes nous constatons que ce genre est l’un des mieux représenté sur Oléron où la diversité des biotopes et le climat subméditerranéen multiplient les potentialités.

Les agarics au moins pour certaines espèces semblent de plus en plus présents depuis l’exceptionnel bain de sel déposé par les embruns lors de l’ouragan Martin ...un exemple : dés septembre 2000 Agaricus campestris qui n’était plus noté depuis plusieurs années lors de nos sorties est apparu en quantité dans la plupart des prés, comme si les myceliums avaient été dopés par le sel... et depuis nous constatons une recrudescence du genre tant en quantité (l’automne 2005 fut exceptionnelle pour A. bernardii dont on pouvait compter des dizaines de cercles dans les marais de la Brée) qu’en nombre d’espèces,certaines nouvelles pour l’île et la région, l’une d’entre elles « pour la science » (A. xanthodermulus Callac & Guinberteau) !

Il nous a semblé intéressant, en cette fin d’année 2006, de faire le point sur les taxons répertoriés à ce jour.

Pour cela nous nous servirons de la classification récente, largement publiée, de Régis Courtecuisse (Les champignons de France et d’Europe) : nous l’utilisons pour des raisons pratiques permettant de faciliter les identifications mais nous savons par ailleurs qu’elle est loin de traduire la proximité génétique réelle des espèces telle que les travaux récents de philogénie moléculaire menés notamment par l’INRA de Bordeaux viennent de le démontrer.

Description : exceptées pour quelques espèces nouvelles ou très rares nous n’avons pas repris ci dessous les descriptions détaillées très bien faites dans les ouvrages cités en bibliographie. Nous avons seulement notés les détails macros ou micros qui nous ont personnellement semblé intéressants pour la séparation des espèces proches. A la fin de chaque section nous nous intéresserons au point de vue du mycophage et aux problèmes de toxicité.

Fréquence pour chaque espèce :

* = de 1 à 5 stations. ** = de 6 à 10 stations. *** = plus de 10 stations.

Iconographie (icon). Nous indiquons soit un ouvrage, soit un site internet. Pour les espèces courantes « tlo » = tous les ouvrages, et notamment le « Bon » et le « Courtecuisse », plus éventuellement une représentation qui nous a semblée particulièrement bonne (+_)

Section Agaricus (environ 10 espèces)

campestris *** L. :Fr. icon alo (+=Galli p. 91 à 94) très commun, mais pas tous les ans.

moellerianus * Bon icon : Cappelli p. 389 sous le nom de A. floccipes, Anabitarte p. 52 53

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Agaricus moellerianus

Deux particularités pour reconnaître cette espèce de taille moyenne à petite, aux allures fragiles du classique « rosé » :
-  l’anneau fugace et arachnéen lors du développement du chapeau,
-  et l’odeur anisée benzoïlée suffisamment nette pour ne pas la manquer. Les premiers sur Oléron furent récoltés le 09/10/96 sur notre pelouse et c’est notre ami Christian You qui a pu les déterminer. Quelques jours auparavant il en avait repéré des milliers dans une prairie en zone de marais prés de Pons - espèce peut être plus méconnue que rare -. Depuis nous avons noté 3 autres stations sur l’île.

(A noter que nous ne reconnaissons pas dans l’espèce massive décrite par « Galli » p. 95 « notre A. mollerianus : s’il reste (11 12cm) dans les dimensions extrêmes indiquées par M. Bon (5 13cm) nos exemplaires se sont toujours situés entre 5 et 8cm)

bresadolanus ** Bohus icon : tlo, (+=Galli p.87)

Revêtement de larges squames roussâtres réguliérement disposées et caractéristiques sur fond clair, s’estompant vers la marge, en général rhizoïdes parfois importants à la base du stipe, qui, outre son odeur faible d’amande, prend une teinte jaunissante puis cuivrée à la cassure. En secteur rudéralisé on pense à A. romagnesi, dans les prés à A. bresadolanus. En fait comme le montre les travaux de L. A. Parra Sanchez, l’un des meilleurs spécialistes européen du genre, études confirmées par la biologie moléculaire, nous avons affaire à la même espèce, bresadolanus prioritaire,trouvé en grand nombre dans plusieurs prés du centre de l’île en octobre 2005.

cupreobrunneus * (J Shaeffer & Steer ex. Moell.) Pilat. Icon : Galli 11.89, Cappelli p.391 & 393, Montegut vol.3 11.471.

Revêtement brun vineux, fibrilles apprimées, spores 7 9x4 5,5μ. Une seule récolte, sur pelouse sableuse à St Trojan.

porphyrocephalus * Moell. Icon : Montegut vol 3 p. 471

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Agaricus porphyrocephalus

Très proche du précédent, à fibrilles porphyres plus grossières et spores plus petites (5 7x3 411). 2 signalements à ce jour sur Oléron en 1990 (dét. A. Delaporte) et 2005 (dét. J. Guinberteau) mais stations non précisées (expos).

Espèces de cette section non vues sur Oléron : A. heimïi, A. lividonitidus, A. altipes, A. decoratus, A. wasseri

Discussion : A. campestris est pris ici au sens large. Il comporte en effet de nombreuses formes ou variétes. Le complexe « cupreobrunneus porphyrocephalus », espèces très proches, ou simples formes ou variétés d’A. campestris, doit faire l’objet d’analyse plus poussée.

Mycophagie : le rosé des prés (A.campestris) est un des champignons les plus recherchés .

A.bresadolanus par sa ressemblance ou son identité avec A. romagnesi, qui a causé des troubles intestinaux sérieux doit être rejeté (par principe ne pas consommer de « rosé » avec rhizoïdes marqués, encore faut il les repérer bien sûr).

Section Hortenses (environ 7 espèces)

bisporus *** (Lange) Imbach. Icon : tlo

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Agaricus bisporus

Les souches sauvages de notre « champignon de Paris » sont bien présentes sur Oléron : s’il se plait particulièrement dans la litière des cyprès, son milieu de prédilection, c’est l’espèce la plus ubiquiste qui soit : on peut le trouver fréquemment sur les dépôts de fumier en plein champ, mais également dans la dune blanche à proximité de la mer ou bien perçant la vase lisse des bords de claires (une récolte d’une dizaine de carpophores : le rougissement important de la chair pouvait faire penser à A.hortensis ss lge var. perrubescens Bohus.). Si ces deux derniers cas sont très rares ils méritent d’être signalés...

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Agaricus bisporus

Avec un peu d’habitude le revêtement de squamules roussâtres claires très apprimées s’estompant vers la marge permet de le repérer et si un doute subsiste le mince anneau triangulaire en coupe longitudinale du stipe (réunion des restes de voile partiel et général) précise la détermination, confirmée par la micro : basides bisporiques dans une très forte proportion (mais ce n’est pas un caractère déterminant, certains carpophores peuvent avoir des basides en majorité tétrasporiques).

vaporarius * (Pears.) Capp. Icon : Breitenbach tome 4 p.181, Cappelli p.388 & 400, Galli p.101

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Agaricus vaporarius

Espèce rudérale peu commune, souvent cespiteuse, ensemble brun sombre, odeur vite nauséeuse, signalée à plusieurs reprises (expos) 1 seule station connue.

Espèces non vues sur Oléron : A. hortensis, A. subperonatus, A. villaticus, A. subflocosus, A. bohusii

Discussion : A. bisporus est pris ici au sens large (stirpe « hortensia » agarics à basides bisporiques de la section « hortenses »)

Mycophagie : A. bisporus est à l’origine de toutes les cultures de champignons de couche. C’est un excellent comestible. A noter que l’INRA de Bordeaux est à la recherche de souches sauvages blanches de cette espèce.

Section Bitorques (environ 10 espèces)

bitorquis *** (Quél.) Sacc. Icon : tlo (+=Galli p. 66 & 67)

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Agaricus bitorquis

L’anecdote de ce champignon qui perce le bitume est bien connueet bien réelle. Il affectionne particulièrement (mais pas exclusivement) les endroits ou le sol est très tassé . Un exemple significatif : nous avons trouvé à plusieurs reprises des « rosés » sur des emplacements de caravane et très exactement au niveau de la porte d’entrée, là ou le sol est le plus piétiné. Il s’agissait toujours d’ A. bitorquis ! Autre emplacement courant : au bord des chemins, aux endroits où les voitures stationnent fréquemment.

gennadii **(Chatain & Boudier) Orton icon : Galli p.78 & 79, Cappelli p. 377

En général sous cupressus : confusion possible avec A. devoniensis qui peut exceptionnellement se trouver dans ce milieu, mais « volve » bien marquée et spores plus grandes (moy. 8x6,5μ pour 6,5x5μ).

A. pequinii (Boudier) Konrad & Maublanc, plus grand, très semblable, mais à spores plus petites (6,5x5,5μ) est à rechercher, de même que A. volvatus (Pears.) Heim à volve évasée, que nous pensons avoir trouvé sur un parking prés de Vert bois il y à quelques années (mais à vérifier !).

devoniensis *** Orton Icon : Galli p.76, Cappelli p.375

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Agaricus devoniensis

Très communs et souvent en quantité dans les dunes

fixées du sud d’oléron notamment, mais également

vus à plusieurs reprises sur des bosses de marais

bordant la forêt des Saumonnards

(confusions faciles avec A. campestris et A. gennadii)

bernardii *** (Quelet) Saccardo Icon : tlo

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Agaricus bernardii

C’est le « sanguin » des oléronnais. Espèce magnifique pouvant atteindre une taille remarquable plus de 30cm de diamètre . Des dizaines de « ronds de sorcières » émaillent parfois certains prés salés, les seuls secteurs où vous pourrez le rencontrer, à partir de mi octobre, quelquefois au printemps. En principe les confusions ne sont pas possibles. L’anneau infère très marqué, le craquèlement caractéristique du chapeau, le rougissement très rapide à la coupe, et l’odeur peu agréable ne laissent aucun doute sur son identité, bien que la taille, la forme et l’aspect général des exemplaires soient toujours extrêmement variables.

Quelques mycologues contestent ce taxon qu’ils considèrent comme une variété écologique d’ A. maleolens (ou plutôt l’inverse si l’on considère que A. bernardii est prioritaire en cas de synonymie.) A.maleolens est très courant sur Oléron , principalement sous Cupressus macrocarpa mais aussi sous mimosa (Acacia dealbata) . Si nous retrouvons la plupart des caractéristiques principales de notre A. bernardii, l’anneau engainant, le rougissement, l’odeur désagrèable, nous avons toujours affaire à des carpophores de stature moyenne assez régulière. La cuticule plus lisse et plus mince ne craquèle jamais (à notre connaissance) et lorsque vous appuyez votre doigt, il s’enfonce dans une structure molle épaisse de quelque millimétres avant de rencontrer la partie ferme de la chair, caractère constant que l’on ne retrouve pas ou beaucoup moins nettement chez A. bernardii. Les données microscopiques ne sont pas significativement différentes (spores ovoïdes de maleolens un peu plus grandes que les spores subglobuleuses de bernardii) et les différences macroscopiques pour certains dues aux conditions de pousse suffisent-elles à justifier deux espèces ? le débat, pas nouveau, continue...

maleolens *** Moeller Icon : tlo

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Agaricus maleolens

voir ci dessus, et « discussion » ci dessous

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Agaricus maleolens

Espèces de cette section non vues sur Oléron :

A. pequinii, A. volvatus ( ?), A. robynsianus, A. Bernardiiformis, A. rollanii (2000) L. A. Parra, A. padanus (2002) Lanconelli.

Discussion : Nous évoquerons pour mémoire une synonymie possible entre A.bitorquis et A. pequinii qui pourrait n’en être qu’une forme luxuriante pour P. Boisselet, spécialiste des agarics (article de nos amis B. Coué et G. Fourré, Bull. n°20, 2001, de la SMMA p. 10/13.). A suivre donc si nous trouvons cette belle espèce.

Mais dans cette section le cas le plus intéressant est certainement la synonymie éventuelle d’A. bernardii et A. maleolens. Henri Mespléde qui était certes un rassembleur convaincu (avec en général d’excellents arguments) la considérait comme évidente révision du genre Psalliota, bull. SOMYLA n°74 1981 et comm. Pers. 1990 et L. A. Parra Sanchez (comm. pers. et « Fungi non delineati contribution to the knowledge of genus agaricus Pars XXLV p. 14/19 ») les rassemblent en raison des caractères intermédiaires des différentes récoltes étudiées au niveau de la surface piléïque et des cheilocystides ainsi que résultats des études faites sur les séquences ADN. Cependant un esprit cartésien ne peut facilement évacuer certaines observations de terrain ou de fait : nous n’avons jamais observé un « maleolens » qui craquèle, la couche sous cuticule est toujours molle, le diamètre du chapeau ne dépasse pas 15cm fréquemment 20 à 30cm et plus pour « bernardii » et, détail qui fera sourire certains mais qui nous semble intéressant, les oléronnais bondissent sur les ronds de « bernardii = le sanguin » et n’ont jamais touché à notre connaissance à « maleolens »...

Mycophagie :

A.bitorquis, bon comestible est ramassé (confondu ?) comme n’importe quel « rosé ».

A. bernardii est lui beaucoup consommé en tant que tel (le sanguin) et très apprécié par les autochtones malgré son odeur et surtout son goût de terre manifeste. Apparemment il n’entraîne pas les indigestions promises dans la littérature. Personnellement après deux ou trois tentatives nous le trouvons... plutôt mauvais.

devoniensis malgré son abondance n’est semble t il pas consommé. Ce serait un bon comestible..

Section sanguinolenti (environ 12 espèces)

Sous section spissicaules

Spissicaulis * Moeller Icon : Galli p.141, Montégut vol 2 p. 468

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Agaricus spissicaulis

Assez massif, avec parfois des allures de « bisporus » mais le stipe est toujours renflé à partir du tiers infèrieur. Sa tendance à jaunir et à roussir, son odeur parfois benzoilée le rende difficile à classer. Certainement plus courant que ne l’indique sa répartition.

Romagnesi *** Wasser voir A. bresadolanus...

Sous section sanguinolentini

squamulifer * (Moeller) pilat Icon : Galli p.109 Une seule récolte en octobre 1996 à Vert bois par notre ami M. Sandras. A rechercher.

langei *** (Moeller) Moeller Icon : tlo, (+=Galli p. 123) Le rougissement de cette espèce et des deux suivantes est fortement conditionné par l’hygrométrie de l’air et la fraîcheur des exemplaires. A. langei vient sous conifères , base non bulbeuse

haemorroïdarius *** Schulzer Icon : tlo, (+=Galli p. 121) Commun sous feuillus clairsemés (graminicoles), base bulbeuse.

sylvaticus *** Sch. : Fr. Icon : tlo (+=Galli p. 127) Ressemble beaucoup à A. langei mais en général moins sombre et base bulbeuse. Par ailleurs les spores sont plus petites (4,5 6x3 4 pour 7 9x4 5)

variegans *** Moeller Icon : (voir discussion) Galli p. 117

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Agaricus variegans

Courant, sous feuillus et conifères plutôt en lisières ou taillis. Chair à peine rosâtre sale a manipulation, stipe assez massif fibrillo floconneux sous l’anneau il a en commun avec les deux espèces suivantes l’odeur de scléroderme (ou lepiota cristata).

impudicus ** (Rea) Pil. Icon : (voir discussion) Galli p. 119 Souvent synonymisé avec A. variegans  : mais à notre avis bien différent par le stipe plus mince et lisse, les squames plus fines, et chair immuable (d’ou son nom : il ne rougit pas). Sous conifères et en plein bois.

koelerionensis * (Bon)Bon Icon : Galli p.115 Hormis les teintes plus vives, très proche de variegans dont on a beaucoup de mal à le séparer. Pelouses dunaires et arrière dune. Pas commun semble t il.

cupressicola * Bon & Grill ! Icon : Galli p.129 Bonne espèce, bien typée, de création récente (1987). Cité sous Cupressus sempervirens et Cedrus atlantica nous l’avons quant à nous trouvé sous Cupressus macrocarpa (4 ou 5 ex.) fin octobre . Chapeau 3- 6cm, subglobuleux puis plan convexe brun rosâtre clair paraissant lisse mais en fait garni de larges squames très apprimèes. Presque toujours des restes cotonneux de voile blanchâtre le parsèment par petites plaques. Stipe subégal blanc cylindrique muni d’un anneau supère simple peu développé. Chair légèrement rosissante, odeur fongique faible. A rechercher

boisseletii ** Heinemann De description récente (P. Boisselet ) cette rare espèce des épaisses litières des vieux cyprès peut néanmoins se rencontrer certaines années en grand nombre sur quelques places. Elle se caractérise notamment par un aspect vite sale et dégradé surtout après manipulation. En voici une description sommaire : chapeau 3 à 8cm squames denses et régulièrement disposées brun rose sale sur fond blanc, marge appendiculée, lames vites roses vineuses rougissant au moindre contact, anneau membraneux ample grisâtre, stipe subégal grisâtre, bulbeux, recouvert sous l’anneau d’une pellicule duveteuse blanchâtre, rougissement rapide et net au contact et frottement sur toutes les parties.

Le regretté et excellent mycologue René Chastagnol nous rapporta l’anecdote suivante : lors d’une sortie mycologique, dans les années 80, il s’adresse à un jeune mycologue qui semblait très compétent en matière d’agaric

-  « je ne connais pas cette psalliote, avez vous une idée ?
-  oui, c’est « boisseletii »
-  merci... mais, comment vous appelez vous ? Boisselet. »

Espèces de cette section non vues sur Oléron

A.lanipes, A. ludovici, A. ducheminii, A. vinosobrunneus, A. luteolorufescens pour la s/s spissicaulis, A. benesii,A. deylii, A. depauperatus, A. annae, A. mediofuscus, A. fuscofibrillosus pour la s/s sanguinolentini.

Discussion : Cette section très vaste et hétéroclite va sans aucun doute connaître de profondes modifications A suivre...

Nous trouvons couramment sur Oléron A. variegans et beaucoup plus rarement A.impudicus : ces deux taxons sont parfois synonymisés, confondus ou même inversés (Montégut...) alors qu’à notre avis il sont bien différents et bien typés. Les photos du « Galli » correspondent tout à fait à ce que nous récoltons..

Mycophagie :

A. spissicaulis est un bon comestible, mais sa ressemblance avec « bresadolanusromagnesi » incite à la prudence. A propos de cette espèce considérée comme plutôt rare on constate en cette fin septembre 2006 une grosse poussée en plusieurs endroits : sud ouest charente maritime, environ de Pons, île d’oléron, la Bréde et Préchac en gironde.

Les espèces fortement rougissantes sont toutes de bonne qualité mais peu ramassées, les autres sont sans intérêt..

A traiter dans le prochain bulletin Section Arvenses Section Minores Section Xanthodermatei

Bibliographie :

CALLAC P. & GUINBEREAU J. Morphological and molecular characterization of two novel species of Agaricus section xanthodermatei Mycologia p.416 424, 2005

GALLI R. Gli Agaricus Dalla Natura 2004

PEDRO ARRILLAGA ANABITARTE Guia de ]os champiaones del pais vasco y su entorno, estudio del genero agaricus , 2004 Aranzadi

PARRA SANCHEZ L A. Contribution to the knowledge of genus Agaricus fungi non delineati Pars 24, 2003

PARRA & ARILLAGA Agaricus laskibarii DM tome 31 p. 33 38, 2002

COUE B. & FOURRE G. Agaricus pequinii,un champignon niortais Bulletin n°20 SMMA, 2001

BOISSELET P. Agaricus macrosporoides revista di mycologia n°37 p. 39 40 , 1994

COURTECUISSE R. & DUHEM B. Guide des champignons de France et d’Europe, 1994 Delachaud & niestlé

MONTEGUT J Encyclopédie analytique des champignons, 1991, S.E.C.N. BON M. Champignons d’europe occidentale, 1988 Arthaud

BON M. clé monographique du genre agaricus DM tome 15 p. 1 37, 1985

BRETEINBACH & KRANZLIN Champignons de Suisse, t 4, 1984 Mykologia, Lucerne

CAPPELLI A. Agaricus, 1984 Candusso

MESPLEDE H. Révision du genre psalliota Bulletin information SOMYLA n° 74 1981


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